Me revoilà pour mes petits gestes de réduction de déchets. L’un des premiers changements que j’ai opéré, en même temps que la lessive, et dont je vous ai déjà parlé >ici< , ce sont les lingettes lavables. Je vous explique ici pourquoi et comment. Suivez le guide !
Les lingettes lavables : pourquoi ?
Un carré coton chaque jour pour me démaquiller, un emballage plastique à jeter quand le paquet est vide, ça fait déjà pas mal de déchets ! Et ce n’est que pour moi, qui ne me maquille que les yeux. Les personnes qui utilisent du fond de teint, en utilisent sans doute plusieurs chaque jour. Et que dire de l’utilisation des cotons pour les fesses de bébé ?! Là on ne compte plus, c’est l’usine, les nourrissons sont comme les canards et font pipicaca vingt fois par jour !!! D’ailleurs Mon Grand appelait son petit frère « la machine à caca » c’est pas pour rien.
Alors je n’ai pas beaucoup d’arguments à avancer pour vous convaincre de passer aux lingettes lavables mais selon moi, celui-ci suffit : c’est lavable !!! Donc pas de déchet. On les réutilise à l’infini. Voilà un argument de poids ! Je peux ajouter tout de même qu’on fait quelques économies. Un coton à démaquiller coûte en moyenne 0,03€, ça parait rien comme ça mais si on compte le nombre jetés à la poubelle sur l’année, pour moi qui n’en utilise qu’un par jour, ça ne fait que 10€ mais quand on a un bébé, ça sale la facture !
Personnellement, je suis passée aux lingettes lavables alors que mes enfants ne mettaient déjà plus de couche… Donc je n’ai pas testé pour les petites fesses. Je peux comprendre que ça rebute de devoir laver des lingettes pleine de bouse mais certains y sont passés et ne regrettent pas. si vraiment c’est insurmontable, vous pouvez faire mixte : des cotons jetables pour les grosses commissions et du lavable pour les petits pipis ! Le colibri, pensez-y, aucun geste n’est négligeable !
Les lingettes lavables : comment ?
Deux solutions s’offrent à vous pour passer aux lingettes lavables. Les faire vous-même ou les acheter.
- 1ère option, les fabriquer : Pour cela, il vous faut acheter des étoffes. Pour le côté qui nettoie du coton éponge ou du bambou (plus doux mais plus cher). Perso j’ai pris de l’éponge blanche mais ça existe aussi en couleur. Pour l’autre côté, un coton simple ou jersey de votre choix et là on peut se faire plaisir, il y a tellement de jolies choses ! Pour les petits budgets ou les total récup’, il est possible d’utiliser de vieilles serviettes éponges ou gants de toilette pour nettoyer et d’anciennes fringues (t-shirt, chemise, leggin…) pour l’autre côté.
Le tuto :
Ici les plus téméraires (et qui n’ont pas des pieds à la place des mains quand ils ont une aguille en main), peuvent fermer à la main, avec une couture invisible. D’autres pourront faire à la machine mais en faisant tout le tour de la lingette pour faire une jolie finition. Vous faites comme bon vous semble !
- 2ème option, les acheter : Si vous n’avez pas la possibilité de les faire vous-même, si vous n’avez pas de machine à coudre et que vous avez deux pieds à la place des mains quand il s’agit de tenir une aiguille pour coudre à la main (comme moi). Ou encore si vous n’avez pas le temps ou tout simplement pas l’envie, vous pouvez les acheter toutes faites. Pour cela je ne saurai que vous conseiller de les prendre à un artisan local… Il y en a forcément autour de chez vous, le marché a explosé. Moi, ma chouchou, depuis des années déjà, c’est Barbotille. Créatrice de talent qui m’a séduite avec ses bandanas et snoods au tout début, mais qui a drôlement élargi sa gamme depuis. Elle a de formidables tissus et quand je n’ai pas le temps de faire moi-même, c’est toujours vers elle que je me tourne pour mes cadeaux de naissance – et bien sûr je mets dans le lot des lingettes lavables ;-). Vous la trouverez >ici<
Simple et efficace, voici un geste non négligeable pour réduire ses déchets et ses dépenses ! Au quotidien ou pour offrir, c’est le choix malin à opter dès maintenant ! Adaptable à vos besoins, faites-maison avec de nouvelles étoffes ou en totale récup’, achetées à un créateur/artisan local… Quelque soit le choix, ça fait du bien quelque part !
